samedi 14 novembre 2009

Rencontre..



Hier, sous un jasmin ,j' ai été avec eux, les mots caressent mon silence mais j' ai demeuré silencieuse au début , en train de considérer cette personne nouvelle que j 'ai jamais rencontrée avant.On a parlé,ri , plaisanté et j' ai été vraiment ravie parce que je bois mon café en l' écoutant parler. J' ai touché en lui la spontanéité la galanterie et quelques gouttes de sagesse sur son visage.J 'ai su de ses gestes, de sa façon de parler, de fumer, de l étincelle venant de ses yeux qu ' il est un homme bien cultivé et qu' il cache entre ses rides un tas d' expériences. J' ai eu vraiment l' envie de voyager encore avec ses idées et ses conceptions, de pénétrer dans le labyrinthe de sa pensée, car j 'ai tant aimé m' évader vers une personne à qui je pourrai parler de ma contradiction et de ma vision envers ce monde . Sa bien-aimée a été avec nous aussi . Elle le regarde avec des yeux accablés d' admiration intense ..ses regards me dévoilent sa bonté et sa naïveté enfantine ..parfois je sens qu 'elle veut l 'enlacer mais je fais l indifférente. Je prends la parole, je souris,et j' étreins mon café en contrôlant mes regards car sincèrement j 'ai craint de sa jalousie ! Toute l 'atmosphère m' a épanouie et m' a réchauffée le cœur, j' ai été si emportée par un bonheur particulier que j' ai oublié pendant des moments la solitude et la tristesse dont je vis.

mercredi 21 octobre 2009

feuille mouillée


La lettre

Le matin, un rayon de soleil très fin embrassa ses joues tendrement elle ouvrit les yeux s’étira comme une fainéante chatte, tourna légèrement sur sa gauche. Il n’était pas à coté d’elle. Elle trouva un papier sur son oreiller c’était une lettre :

« Bonjour chérie,
Tu as été très douce, endormie dans mes bras toute la nuit comme un petit enfant, je n’ai pas pu fermer mes yeux je t’ai contemplée , caressée et je me suis perdu dans le charme de ton joli visage. Tu es très belle ma reine …je te vois comme je sens la pluie sur mon visage. Je n ’oublierai jamais ton parfum, le goût de ta peau et ton sourire mystérieux tu es folle et tu m’as affolé mon espoir perdu, ma raison et ma folie, tu demeures toujours la femme de ma vie…tu es la mienne ! oui la mienne malgré ton mari, ce mari qui t’a volée de moi.
Tu te rappelles ce jour là... le jour où on était ensemble à la mer !
(elle serra la feuille contre son coeur, leva ses yeux vers le plafond en sentant ses larmes qui glissent sur sa poitrine puis elle continua la lecture) tu te rappelles les châteaux de sable ? Les rires ? Les cris ? Nos baisers ? Et la beauté de risée… !? Comme on était fou !
C’est vrai que le destin nous a éloignés, mais tu vis dans mes veines, je sens ton haleine malgré la distance qui nous sépare tu es ma liberté, mon système solaire, mon système de pensée, sans toi je suis perdu, déchiré, égaré, mais j’ai un corps qui bat pour toi.
Avec toi j’ai compris le sens du mot et la beauté de la nuit.
Tu m’as appris que la vie est un moment de bonheur, que le bonheur est un rêve inaccessible, et que tu es mon rêve que je n’ai jamais vécu.
J’ai adoré la vie dans tes yeux et la mort sur ta poitrine.
Prends soi de toi ma belle mandarine et reste toujours près de mon cœur.
Je t’aime
Ton fou



Elle serra encore la lettre contre elle, et ses yeux ne cessèrent de verser les larmes…
Comment peut- elle supporter ses mots ? Elle est si fragile, si faible devant cette fatalité qui lui a privé de son amour.
Une profonde méditation l’emporta très loin … les regards perdus envahirent son visage …elle murmura :"
est ce que j’ai tort ? Oui ! J’ai trompé mon mari !
Mais je l’aime …il est mon amour, mon homme !"

Perdue dans ce labyrinthe, elle descendit de son lit, les pieds nus… les cheveux libres, elle ouvrit la fenêtre …leva sa tête vers le soleil en disant : « je t’aime beaucoup mon chéri.. » elle sourit et ses larmes étreignent l’horizon…

عاشقة خريف





خريف الحب

سقطت أوراق الخريف وازهرت حقول الوحدة فوق جسدي
رحل حبـيبــي واشـتعلت نيران الشوق في أوردتــي
اندلــق عطري وانتثرت حبات عـــقدي
اختنق النسيم حزنا وبعثرت الرياح صــوري
تهرب القبلات والنظـــرات من الصـــور
فتبللها قطرات المطر ويغمرها لون حزين منكسر
غيوم تتألم أرحامها تتمزق وفـجر ذكريات في الأفــق
طير يصرخ غصون تحتضر وعينان لا يفارقاهما الأرق
أتخبط ، أنزف، أتجرد، أغرب، أندثــرْ
وتصفر فساتيني مثلما يصفر حلي الشجرْ
أيادي الصمت الرمادية تلف خصري
وقهقهة البرد الساخرة تنتزع أوراقي
فأين شواطئ الحب؟
أين أناملك؟
أين ليالي السهر؟
تداعبني وأنا كرضيع يحتضن ثدي القمر
فأين مهدي؟
أين أغنيتي؟
يا فرحي يا لحن الدمع المنهمــــــر

samedi 13 juin 2009

la brise de mots


je n'ai que mes mots ..ce sont les mots qui calment ma souffrance ,c'est à avec les mots que j orne les chateaux de sens..c'est à travers les mots que je trouve mon essence..et voilà ce que j ai offert à ma mère...des mots...




اليك كلماتي






ارى قلمي يتصبب عرقا خجلا من محياك



وحبري بات دم عاشق لهفا للقياك



اما كلماتي فقد اصبحت زهورا بين قدماك



امي... كلمة اقولها فتهدي الصحاري رمالها الى ارض جرداء عارية



و تبكي السماء ثلوجا فوق درب ارهقته نظرات شمس قاسية



يا اجمل امراة عشقها الفجر و غنى لاجلها الصمت



يا من رقصت لها كل الكواكب و عن دورانها تاهت الارض



نهداك وطني ..يداك وشاحي و عيناك سفري


احبك يا انقى حب استوطن في انفاسي


احبك وحبك سيرافقني من دموعي صغري حتى تجاعيد وجهي




violette..

mardi 24 février 2009

بعض كلمات


وقت الغروب

امتد خيط الغروب واخترق ظلمة عيناي
فنزل ستار اهدابي ليخفي مسرحية الدموع 
سالت نفسي من اكون؟ من يكون ؟
واي دور سالعب ؟ دور العاصفة ؟ ام دور السكون؟
هو ليس حبيبي ولن يكون حبيبي
ولكنه ملأ باءرتباكي شوارع المدينة
هو ليس رجلي ..لكنه جعل نظراتي تتوه عني 
هو ليس لي.. لكنه داعب طفل انوثتي
من يكون ذلك الشبح الغريب ؟
اخذت ابحث عن ذاتي بين خجلي وارتعاشي 
وجدت نفسي فوق قمة السؤال 
التمس من الشمس المهاجرة شيئا من الجواب 
شعرت بالبرد يتسلل الى جسدي 
سمعت صوت اناملي وهي تتالم 
ورقصت خصلات شعري على موسيقى الرياح 
احتضنت ما تبقى مني.. ورفع الستار
نظرت الى الافق البعيد فرايت وجه حبيبي يبتسم من جديد
حينها علمت اني لن العب اي دور الا دور السكون 

dimanche 22 février 2009

la goutte perdue


chaque matin , en sortant , une brise matinale caresse mes joues et un monde m'enlace ... c'est la ville . Chaque jour je vois les rues de la même façon, et un bruit ennuyant et monotone résonne dans mes oreilles .les arbres souffrent car la fumée vole leur charme , la couleur grise domine le ciel...des masses frottent le sol ,des cris, des mots , des paroles ,bien sur ne sont pas celles de Prévert , des regards de tout types...je peins mes pas sur la terre avec prudence et crainte ...beaucoup de visages me rencontrent , des visages teintés de la même froideur . je marche et je me cherche moi même .Je cherche un moment de bonheur mais je ne le trouve pas ... tout ce que je trouve un feu rouge qui emprisonne ma pensée et étrangle mon imagination , des murs qui m'empêchent de voir l'horizon, une fumée sauvage qui cache la beauté du coucher ... dans la ville toute les saisons me paressent semblables ...même le soleil , il est pale et il envoie ses rayons avec souffrance ...je me sens lourde , je suis sur un trajet si fatiguant ..je me sens comme une feuille morte qui cherche son amant l'automne ...non ! je suis comme une goutte de pluie perdue dans les rues de l' hiver..

jeudi 29 janvier 2009

les Larmes...de GHAZA..


je veux la paix



des corps gris percent le ciel tout à coup

et le rouge est partout


des vêtements déchirés et des cris fous


une mère sanglote et un enfant palpite sur la boue ..


des mains applaudissent et des mains ramassent les cailloux ..


des chairs exsangues , nues ..et d' autres baignent dans le pilou ..

des ruisseaux de sang coulent sur la terre ..

sous des regards circulaires.. des tables circulaires ..


tout le trajet est circulaire ..sans fin.. sans arrivée et sans frontières..


dans ce jardin d' enfer ..


la vieillesse absorbe le nectar de l' enfance ..


les rayons de l' été arrosent la violence ..


et la jeunesse arrache l' indépendance ..


les bombes répandent leurs poisons dans tout l' univers ..


et des branches accablées d' armes chantent la à voix amère


tout est détruit ..tout est détruit !

frères !

les loups hurlent sur le sommet de mensonges annonçant l' arrivée d'une nuit éternelle !


est-ce un drame ou une comédie ??!!


c'est le théâtre des crimes et d'hypocrisie......!


ils veulent la terre ..nous , la lutte et la guerre..


ils sont aveugles ..sans foi et sans coeurs ..

nous ,nous réclamons loi et liberté

quand allons nous juger et arrêter ?!


ils démolissent toutes les poupées ..et la fillette répète :


je veux la paix ...!